4 novembre 2013

Initiation à l’écologie et à la détermination des macro-invertébrés aquatiques (spécial jeune public : à partir de 10 ans)



Il s'agit de permettre à un public jeune de découvrir le monde diversifié, étrange et fascinant des macro-invertébrés aquatiques sous forme ludique grâce à des travaux pratiques utilisant les moyens techniques mis à disposition (loupes binoculaires, trinoculaire, photographie macro). C’est également l’occasion d'une initiation au principe d'une classification scientifique et d’une sensibilisation à la nécessaire préservation de l’équilibre fragile des écosystèmes aquatiques.


La récolte : toujours un grand moment

Ce samedi 28 septembre, le temps est clément. Il nous laisse espérer un bon après-midi avec un prélèvement sur les plans d’eau agréable et pas trop périlleux. Mais pour le début, cela se passe  à l’intérieur, dans la salle du restaurant du domaine de Coyolles. Une fois complétement installée, avec un poil de retard, la séance démarre par quelques aspects théoriques abordés sous forme d’une discussion. L’âge jeune du public (enfants entre 10 et 12 ans) incite l’animateur à passer sous silence certains termes scientifiques difficiles à retenir et à n’évoquer que l’essentiel et l’utile. Dans un premier temps, il s’agit de comprendre les raisons multiples qui poussent les pêcheurs à la mouche à s’intéresser à l’écologie des systèmes et des macro-invertébrés aquatiques (le terme est défini). Les enfants trouvent rapidement les réponses les plus évidentes. 
  
Puis vient ensuite un moment un peu plus technique, celui des critères de reconnaissance qui permettront  de différencier (larves et adultes) des éphéméroptères, plécoptères, trichoptères et de deux genres de crustacés (gammare et aselle). L’utilisation conjointe d’une projection sur grand écran et de polycopiés (à compléter) permet une bonne attention et au final une bonne assimilation des notions abordées. A présent, il est temps de  s’équiper et d’aller à la pêche « aux bestioles ». Bottes, passoires, pinces et bacs de décantations sont distribués. Aidés de quelques adultes (sécurité oblige) les enfants récupèrent avec beaucoup de joie et d’excitation les fameux macro-invertébrés aquatiques. Des concours de taille et d’exclamations s’improvisent au bord de l’eau, éveillant la curiosité des pêcheurs à la mouche. La récolte est vraiment bonne : tous les genres aperçus lors de la reconnaissance et espérés sont trouvés.

Surement très joli, mais peu visible à l’œil nu


Pour les stagiaires, il s’agit maintenant grâce aux polycopiés complétés précédemment d’identifier tout ce joli petit monde. A la disposition des enfants, les loupes à main (grossissement 2-3x) et les loupes binoculaires (jusqu’à 40x) sont prêtes à l’emploi. Ne souhaitant pas sacrifier d’individus, les larves sont placées dans des boites de pétri contenant de l’eau (et non de l’alcool). Leur mobilité ne facilite pas l’observation, mais quelques ruses (herbes aquatiques, brindilles) et un peu d’expérience permettront de découvrir tous les détails insoupçonnés de ces petits animaux. Les enfants appliqués reconnaissent une à une les larves et commettent au final un sans-faute. Je suis réellement impressionné par leur performance car je sais que ce n’est pas évident car de nombreuses confusions sont possibles.

D'où l'intérêt d'utiliser une loupe binoculaire (grossissement de 20 à 40 x)

L'après-midi se termine par un gouter bien mérité et des jeux en compagnie d’Elvis le placide labrador du domaine.


 

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